8. Un Danois à Strasbourg

Le danois Nikolas Nartey, qui était arrivé au RC Strasbourg Alsace par la petite porte en fin de contrat en provenance de Stuttgart, réalisa ensuite une carrière exceptionnelle avec le club alsacien. Cinquante ans plus tard, il était honoré comme Président d'honneur du principal club rhénan français.

Un bourlingueur confronté à l’histoire alsacienne

Après avoir bourlingué en Allemagne et avoir rejoint le club strasbourgeois, il fit d’abord une petite saison de prêt au club partenaire du Karlsruher SC. Nartey était ensuite prêt à figurer en équipe première du RCSA. L’entraîneur Scherer l’aligna souvent où dans le passé Mostovoi, Martins ou Grenier avaient mené le jeu du club phare du Grand-Est français. Nartey y façonna son creuset, devenant dès 2025 un titulaire indiscutable.

Nikolas Nartey, quelques temps avant sa signature au RCSA

Le Danemark en sus

D’origine ghanéenne, Nikolas Nartey s’entendait bien avec son coéquipier franco-ghanéen Alexander Djiku. Ils y formèrent un axe solide et redouté. A l’international, Nikolas était désormais aligné régulièrement en équipe nationale danoise, qu’il avait clairement choisie depuis les catégories jeunes. En 2026, au mondial nord-américain, il amena même l’équipe à la fine croix blanche en Quart de Finale, écartée aux tirs au buts par une Russie impériale et revancharde comme jamais.

Des titres qui s’enchainent

Mais c’est avec son club bleu et blanc, qu’il enchaina les titres :

  • Deux coupes de France en 2025 et 2027
  • Deux coupes des Villes d’Instances Européennes en 2025 et 2027
  • Cinq coupes du Grand Est en 2023, 2024, 2026, 2027, et 2028.
  • Une demi-Finale de Ligue Europa Conférence en 2024
  • Une finale de Ligue Europa en 2025
  • Et des places de choix en haut du classement de Ligue 1 entre 2024 et 2028.

En 2028-2029, il ira faire une pige à Londres au Chesea FC, un club qu’il admirait grandement, sans cependant y trouver sa place.

Il revint alors pour 3 saisons à Strasbourg, où il figurera moins régulièrement, tout en devenant petit à petit un spécialiste des matchs de Coupes. Il entrait en cours de jeu et amenait toute son expérience du jeu distribué, la précision de ses passes, son volume de jeu et sa capacité de l’accélérer.

Auteurs de 12 buts pour le RCSA, il prit progressivement la place dans le meilleur onze de l’histoire de l’équipe, recueillant un grand respect du public de la Meinau et puis du Grand Stade du Rhin, enfin rebaptisé « Arsène Wenger ».

Un dirigeant qui fit son chemin

Il mit fin à sa carrière internationale (75 sélections avec le Danemark) et à celle de footballeur professionnel à 32 ans (336 matchs), en trouvant immédiatement une place dans le staff strasbourgeois, en tant que préparateur de l’équipe réserve. De là, il montera les échelons, jusqu’à devenir Directeur technique en 2056, pour la 150e saison d’existence du club.

Devenu actionnaire minoritaire du club, il fit partie de l’équipe qui défendait la scission d’avec la Ligue Démocratique Française de Football, sans que le projet ne voie le jour. Il devint alors Président à la Renaissance en 2068, maintenant toujours le RCSA dans la première partie de classement du championnat de France.

L’apothéose

Après une nouvelle victoire de Coupe de France en 2073, il mit fin à son mandat.

En ce 3 juin 2073, il devenait donc Président d’Honneur, fleuri par ses compagnons, et les membres du staff, et par l’ancien Président de la FIFA, Steeven Ribéry. Un parcours remarquable pour quelqu’un qui a trouvé la stabilité au bord du Rhin, du côté d’une France renouvelée.


(Rédigée le 22.05.2022)

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