19. Histoires Courtes

Prolifique

Quand la vedette martienne d’origine sino-américaine Stella O-Ren Fox inaugura la nouvelle enceinte nancéenne et donna le coup d’envoi de la première finale de la Coupe Féminine des Régions, elle ne s’imaginait pas lancer un match aussi serré et prolifique.

L’équipe du Grand-Est était composée de Bartholdi – Kammerzell (cap), Pasteur, Messmer, Roth-Wernher – Demmouche, Hispano-Suiza, D’Arc – Verlaine, Molinari, Notre-Dame. Le sélectionneur Francis Stevenborg avait également retenu Hergott, Koundé, Parra, Noël, Slimani et Mikautadze, comme remplaçantes.

Du côté de l’équipe d’Auvergne-Rhône-Alpes, on comptait surtout sur la capitaine Simonetta, et sa stratège de sélectionneuse Mbock.

Si la mi-temps séparait les équipes sur un 3-3 déjà spectaculaire, c’est en 2e période que les choses devinrent vraiment folles. Simonetta inscrit un quadruplé en 14 minutes, entrecoupé d’une réalisation de Pasteur, puis d’une autre de Notre-Dame. Deux coups de pied arrêtés réussis s’en suivirent pour les Aurhalpines, puis en fin de rencontres c’est la mosellane Parra qui conclut par un triplé spectaculaire.

Le score final de 8-9 valut tout de même une portée en triomphe pour Anaïs Simonetta, puis pour Hedwige Mbock, qui partait à la retraite.

Les 48000 spectateurs du Stade Michel Platini avait vu un spectacle unique.

Les Jumeaux

A la question : par quel miracle Vesper Hope était devenu entraineur à Luxembourg ? La réponse resterait un mystère.

Toujours est-il qu’avec les frères Kallenborn, il avait deux véritables pépites dans son effectif. Encadré par l’adjoint à la formation des jeunes Brice Willis, et leur entraineur Ethan Wiltz, Andreas et Jérôme Kallenborn se révélèrent et gagnèrent leur place à 17 ans en équipe première.

Dès lors, ils menèrent le RFC Union Luxembourg au sommet du championnat bénéluxien puis en Quart de Finale de Champions League face au Grand Milan AC. Andreas, le milieu, y marqua un boulet de canon de 35 mètres inarrêtable, même par la légende Maltus Leenhardt. Et Jérôme, le défenseur, y catapulta une tête qui toucha le poteau et rentra dans les filets.

Au coup de siffet final de Kelly Reilly, les luxembourgeois furent éliminés aux tirs au buts, mais la carrière des jumeaux ne faisait que commencer.

Leur agent Ellie Kopter s’assurera que le Milan, le Real, le Bayern, Marseille et Liverpool furent tous servis à un moment ou à un autre par un morceau de chemin de la carrière des frères Kallenborn.

Se retrouvant en fin de carrière au Havre, les deux finirent à 36 ans par une saison dans leur club de cœur, début de tous leurs succès : le RFC Union Luxembourg.

Les autres Jumeaux

Igor et Grichka Kowalski iraient disputer l’Universal Viva Cup avec la Pologne, tant il était évident pour leur sélectionneur de père, mais aussi pour toute la communauté footballistique polonaise que leur talent devait briller au niveau international. Pas facile pour des jeunes de 18 ans d’assumer tout cela. Mais qu’est-ce qui était le plus difficile finalement ?

Et voilà donc les jumeaux partis pour l’autre compétition mondiale de 2070, où ils disputeraient au Qatar et au Paraguay, leur qualification pour les Quarts de Finale. Et pourtant, tout commença difficilement, avec une non-titularisation face à l’équipe du Moyen-Orient, et une rentrée en jeu en 2e période alors que les Blanc et Rouge étaient menés 1-0.

Heureusement, Igor ramena les deux équipes à égalité, et Grichka fut séché dans la surface par le défenseur-transfuge Alex Ferenc Zakaria, ce qui donna l’occasion à André Obraniak de donner la victoire à la Pologne. L’histoire était lancée.

Si elle s’interrompit en Demi-Finale face au Portugal, elle donna quand même l’occasion à Igor et Grichka de se révéler aux yeux du monde, qui n’arrêterait pas d’entendre parler de ces autres jumeaux.

Gervase de Brumer

Gervase de Brumer était ressortissant suisse. Il était devenu la coqueluche de son équipe, dès lors qu’Alex Ferenc Zakaria avait renoncé à sa sélection au maillot à la croix blanche. Et pour cette 3e édition de l’Universal Viva Cup, ça aura son importance.

Gervase était franco-camerouno-suisse d’origine. Il avait fait ses preuves au Servette FC, puis a été transféré à Chelsea et enfin Milan AC. Doublé par Andrea Kallenborn, le genevois trouva refuge à Zurich pour une saison au FCZ. S’est alors que Servette fit un coup de maître en lui proposant un contrat à vie.

Le très grand n°10 grenat (1m 90) retrouva alors la plénitude d’antan, et redevint international. Il qualifia l’équipe dans le groupe de l’Universal Viva Cup contre l’Indonésie et la Tchécoslovaquie, deux belles victoires par 3-1, et trois réalisations à lui tout-seul.

Contre le Sénégal en quart de finale, les choses furent plus serrés. Et il fallut aller aux tirs aux buts. Et Gervase fut celui qui ouvrit le score pour la Suisse, maintenant qu’il était aussi devenu capitaine. En Demi-Finale, les Suisses se défirent de l'Autriche-Hongrie par un penalty de Kovalcic.

En Finale, la première jamais disputée par la Suisse. Gervase demontra son talent, en ouvrant le score par un coup-franc, puis en doublant la mise. Là, encore la Suisse va s’imposer 3-1.

Brumer et Tschumi, les genevois – un peu par adoption - allèrent chercher la Coupe dans les mains de Stella O-Ren Fox, et firent ainsi inscrire le nom de « Switzerland » sous celui de l’Uruguay et de l’Italie, les deux premiers vainqueurs de l’Universal Viva Cup.


(Rédigées les 03 et 09.09.2022)

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