4. Le Championnat de France 2072-2073
S’il c’était un jour agi d’effectuer la saison complète du championnat de France sur une année calendaire, le réchauffement climatique avait progressivement rendu quasi-impossible la tenue de journées complètes au cœur de l’été, et la trêve estivale n’a finalement surtout eu de cesse de demeurer une interruption de soulagement. C’est cependant sur un autre aspect de l’évolution du football français que se concentre cette histoire.
Les Ports et la Renaissance
Toujours est-il que les villes portuaires avaient vu leur influence augmenter, depuis l’apogée de la République Démocratique jusqu’à la Renaissance, c’est-à-dire la libération d’un régime autoritaire et religieux venant justement de villes et de régions qui se délivraient du joug central.
Et cette Renaissance donna un coup de fouet économique aux zones portuaires, qu’elle soit d’ailleurs océanique (comme Vendée Libre), maritime (comme Toulon), lacustre (comme Evian) ou même fluvial (comme Strasbourg).
Le Président Basser
Si politiquement, des zones comme Andorre, Monaco, la Vendée, des parties de l’Alsace s’étaient désolidarisées, écartées et avaient même fondé leur propre championnat des Territoires Libres, le président de la fédération Mohamed Basser, petit-fils d’un international franco-marocain, qui avait succédé au sinistre Cheb Al-Dominus, s’était démené dès 2068 et avait utilisé tout ce qu’il pouvait pour rétablir la situation.
Le retour du Vendée Libre Football en Ligue 1, accordé par Basser au titre de la fusion entre l’équipe de La Roche-sur-Yon et des Herbiers, en était le plus spectaculaire résultat. Et cette équipe libre comme quelques autres se distinguait depuis cette saison débutée en 2072, y compris par son parcours en Coupe.
La saison 2072-2073
C’est sur cette saison 2072-2073 la plus emblématique de la croisée des événements que le résultat du championnat fut d’ailleurs le plus parlant. Le titre remis à l’Olympique de Marseille, de retour au premier plan depuis belle lurette, illustrait aussi ce retour au football des clubs de tradition. Le Havre, Nice, Bordeaux suivaient au classement, le PSG libéré, Lille ou Nantes et Lyon suivaient à peine plus loin.
Marseille avait finalement devancé cette équipe du Havre qui avait un temps enchainé les titres, qui avait ensuite cédé du terrain face à Montpellier, Lyon ou le Paris FC, des clubs plus proches du régime, mais qui était resté dans la première partie du classement du football grâce à l’Alliance Hanséatique. Les trois victoires normandes d’affilée en Coupe de France entre 2068 et 2070 marquaient d’ailleurs ce retour en état de grâce.
Dans le classement publié, les zones portuaires portaient l’étoile bleu. Dix clubs s’étaient donc illustrés au top de cette saison 2072-2073. Avec les relégations de Toulon et de Brest, et les promotions d’Evian et de Cannes, l’équilibre sommital serait d’ailleurs maintenu.
Grenoble, Paris FC, Toulon et Brest avaient joué les play-outs contre Evian, Cannes, Auxerre et Nancy, et seules l’équipe Lorraine et le PFC resteraient à leur place.
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