2. Histoire(s) de Latéraux
Trois joueurs :
Zwart Piet (D/AL
G)
Pieter
Kat Zwart, dit « Zwart Piet » était un joueur beneluxien
d’origine de Rotterdam ; un latéral gauche plutôt offensif, mais rude sur
l’homme, qui avait vraiment développé une image de dureté pour contrer une
certaine timidité. Après une passe dans les jeunesses du Feyenoord Rotterdam, il
rejoignit Bolton Wanderers
dans le Nord de l’Angleterre, avant de signer plus tard au Galatasaray Istanbul, ou il
termina sa carrière.
Alors qu’il jouait pour le club ex-néerlandais, il subit à
l’âge de 18 ans une blessure majeure à la cheville de la part d’un adversaire,
dont il apprendra plus tard qu’il était doté d’une jambe bionique. Cela
développa chez lui une aversion complète pour ces hommes augmentés.
Petit à petit, après une assez longue convalence qui ne lui valut que peu de temps de jeu sur les deux premières saisons à Bolton, « Zwart Piet », avec son numéro 66, s’est mis en tête de « dégommer » les ailiers et latéraux droits adverses pour vérifier d’une certaine manière, s’ils étaient composés naturellement, ou non, comme celui qu’il considérait comme son bourreau. Drôle de démarche qui l’amena sur le toit de monde, en termes de record d’expulsions…
Juan Juan (AL D)
Juan
Juan était le nom du joueur brésilien quelque peu mystérieux qui un jour
émergea dans l’Aube alors que l’ES
Troyes AC végétait en 2e division. Ne disposant que d’un
contrat de deux ans, dont trois mois de mise à l’essai, le latéral droit
ultra-offensif originaire de la bourgade de Caïpirinha, à proximité de Brasilia,
finit par convaincre par sa présence haut sur l’aile droite, et ses raids sans
pareils.
Il marqua même le but qui qualifia l’ESTAC pour la première division française
face à Martigues, en
partant de son point de corner et inscrivant une réalisation d’anthologie. Juan Juan fut non
seulement prolongé dans son contrat, mais aussi très sollicité. Après une
demi-saison en première division de la RD française, il partit pour le Real Saragosse, puis pour l’AS Rome et enfin l’AC Milan, sur les traces de celui qu’il
considérera progressivement comme un modèle ancestral, le champion du Monde Cafu.
Il est vrai que les brésiliens avaient développé une nostalgie incommensurable pour les anciens champions du Monde, tant le Graal était devenu difficile à grapiller dans ce XXIe siècle bien avancé maintenant… Juan Juan ne gagnera jamais la Coupe du Monde de la FIFA, mais il s’en rapprochera !
Jattal Chang (D DCG MD)
C’est un vrai couteau suisse, qu’est devenu le jeune Jattal, dont les parents
et grands-parents n’avaient vraiment rien de footballeurs. Ils œuvraient dans
des domaines et des environnements très différents dans les alentours de
Shanghai, quand le petit Jattal,
qui portait le même prénom que son grand-père, voulu jouer au football. Il
allait forger ses cuisses sur les pelouses artificielles de la large banlieue
de l’Ouest chinois, et, à l’adolescence, sa gentillesse et ses qualités
physiques furent utilisées dans tous les sens et à tous les postes défensifs.
C’est ainsi que Jattal Chang, toujours laborieux et concentré,
se retrouva le jour de ses 23 ans en équipe nationale de l’Empire Chinois, au poste de
défenseur central. Il collectionna ensuite une ribambelle de sélections nationales à divers postes en défense et au milieu, établissant un record, pour avoir
démarré des matchs internationaux à 5 postes différents.
Il n’en demeure que Jattal Chang rejoignit plus tard le Grand Milan AC, où il s’avèrera un
complément magique à Juan
Juan.
(rédigée le 07.12.2021)
Commentaires
Enregistrer un commentaire